dénivelé: 930m, , distance:15.300km, temps:7h30
Trace GPS:https://connect.garmin.com/modern/activity/2486011096
Nota: la trace GPS est fournie a titre indicatif et son usage reste sous la responsabilité de celui qui l’utilise, et qui demeure seul juge à apprécier l’engagement et la difficulté de la course décrite.
Résumé:
Préalable au résumé de la sortie: conditions, neige profonde et collante, un des véhicules sans chaînes, et enneigement conséquent dès 700m d’altitude…
L’ART DE DIFFERER UN DEPART
Dans le secteur de Montauban de Luchon, les routes sont enneigées et la pose des chaines devient indispensable. Pas souples ces foutues chaines, elles font de la résistance aussitôt qu’on les extrait de leur emballage. A croire qu’elles sont inadaptées à une roue de voiture ! Mais c’est sans compter sur la cohésion d’un groupe décidé et efficace.
Enfin, les skieurs peuvent s’élancer sur la route alors que les raquetteurs, eux, suivent leur guide à travers bois, manière de rompre la monotonie et de gagner du temps. Un peu de grimpette sur un sentier pittoresque, on se réchauffe bien. 100 m de dénivelé plus haut, le joli sentier disparaît de notre vue. Nous l’apercevons bien en face mais un gouffre nous sépare, pas de tyrolienne à l’horizon, dommage… Il ne nous reste plus qu’à rebrousser chemin.
Ah, un autre que nous n’avions pas détecté à l’aller ; nous y allons de bon cœur – primordial pour un randonneur, le cœur- La chance n’est décidément pas avec nous aujourd’hui, il faut carrément revenir à la case départ. Après quelques glissades pas toujours bien maitrisées, nous voilà sur la route toujours enneigée et toujours agréablement déserte. Les seules voitures, les nôtres bien sûr, sont toujours garées là. Le moral est toujours bon et la confiance règne encore… Il n’est que midi après tout et les jours rallongent en janvier.
Nouveau départ sur les traces des skieurs qui eux ont bien progressé en 2 heures !
Tiens, un autre sentier, là, sur la gauche. Nous y allons gaiement, en chantant même car confirmation est faite que c’est le bon cette fois. Les sapins tout de blanc vêtus nous font une haie d’honneur, leurs branches ploient et quelquefois déversent de la poudre sur notre passage. Sous nos pieds, le tapis de neige s’épaissit dans la montée et devient un tantinet collant. Les plus courageux font les traces et nous leur en savons gré. Le soleil quant à lui nous nargue du haut des cimes mais ne nous réchauffe pas vraiment car la forêt est dense et les arbres imposants. Il nous tarde sacrément de sortir de l’ombre et surtout de casser la croûte !
OBJECTIF CABANES
Hourrah, voilà la première ! Il est 14 heures, quel bonheur. Tout ce que nous espérions est là, soleil, panorama, et surtout une table pour famille nombreuse que nous sommes (3 générations de 7 à 77 ans). Après un rapide déblayage par des pelleteurs bénévoles, on se serre, on trinque, les sandwichs sont divins, l’ambiance est conviviale et les jeunes s’amusent. Cependant, l’heure tourne. Certains préfèrent s’attarder un peu et ensuite rentrer directement par la fameuse route où nous les rejoindrons.
Et le pèlerinage se poursuit, direction la cabane n° 2 que nous admirons de loin avant de nous diriger vers 3ème. Une petite visite de courtoisie s’impose et nous lorgnons avec une envie non dissimulée la 4ème du genre perchée sur les hauteurs. Nous ne la rejoindrons pas hélas, il se fait tard et les copains peut-être s’agacent… C’est pourquoi nous plongeons sans tarder dans les grandes étendues de neige profonde et scintillante. C’est délicieux et enivrant, on ne s’en lasse pas !
Un peu plus bas, dans le sous bois le soleil couchant dépose pour nous séduire des touches chatoyantes. Photo dit le chef ! Ce n’est que la 120ème de la journée. Regardez-les vite !